Cancer de la peau : un maillot de bain anti-UV pour protéger votre santé
Cancer de la peau : un maillot de bain anti-UV pour protéger votre santé
Les maillots de bain de Virginie Fleuriel ne sont pas tout à fait comme les autres. Ils protègent des rayons du soleil. Virginie l’a inventé, créé à cause de ses soucis personnels de santé. « J’ai eu trois mélanomes, des cancers de la peau. Et quand je me retrouvais sur les plages, je me suis aperçue qu’en fait, il n’y avait pas grand chose sur le marché pour protéger la peau des femmes. J’avais souvent le maillot de bain par dessus le tee-shirt, donc j’avais envie de trouver quelque chose de plus féminin, de pratique, qui me ressemble plus. »
Elle a donc lancé en France, via sa société, la griffe qui porte son nom : le monokini pare-soleil, à la fois élégant et protecteur. « Les caractéristiques principales du maillot de bain anti-UV, c’est vraiment le maillage qui va être serré, qui ne va pas laisser passer ni les UVA ni les UVB. En fait, c’est vraiment la technicité du tissu qui fait que les UV ne passent pas et qui protègent la peau. Ça nous dispense de crème solaire. Le maillot de bain est complètement opaque, qui permet de pas laisser passer la lumière. »
Un maillot made in France
C’est un maillot très enveloppant qui ressemble à une combinaison de surf : col semi-roulé, manches longues, mais on n’étouffe pas. On y est très à l’aise, garantit Virginie. « Mes maillots de bain, en effet, ont des manches longues. On a l’impression qu’on a une sensation de chaleur, etc. Et en fait, pas du tout. C’est des matières qui sont très douces, qui permettent justement d’avoir cette sensation de confort. Le tissu nous protège du soleil. On se sent bien et en plus, c’est un tissu qui est très aéré. Donc, on n’a pas cette sensation de chaleur sur la peau. »
Chaque modèle a une touche d’originalité, un accessoire qui fait la différence : une ceinture, un laçage, des boutons, des épaulettes, une capuche. Tout est fait en France de A à Z. « Un peu dans mon côté éthique de faire du made in France. Donc, je me suis orientée sur des tissus ardéchois, sur des matières en Normandie aussi, un peu en Bretagne aussi. C’est un petit peu diversifié et pour tout ce qui est confection c’est un atelier parisien jusqu’aux finitions. J’ai voulu faire du made in France. C’est un peu compliqué parce que malheureusement, parfois, on ne trouve pas les distributeurs et fournisseurs français. C’est pour ça que j’ai fait plus d’un an de recherches pour tous les matériaux. »