Prothèse mammaire
Depuis décembre 2010, cinq femmes portant des implants mammaires fabriqués par la firme française PIP les ont faits retirer, a indiqué samedi l’Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS).
Quatre des cinq femmes avaient pris leur décision en raison d’une fuite de silicone. La cinquième femme avait fait retirer ses prothèses préventivement, a expliqué la porte-parole de l’AFMPS, Ann Eeckhout, à l’agence BELGA.
Chacune de ces femmes avaient subi une opération chirurgicale pour des raisons esthétiques dans de petits hôpitaux privés. Les grands hôpitaux n’ont pas utilisé d’implants produits par l’entreprise française Poly Implant Prothèses (PIP). C’est pourquoi le nombre de femmes ayant des implants PIP en Belgique serait peut-être inférieur par rapport à d’autres pays.
Une centaine de patientes belges auraient signalé à la Société royale de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique avoir été implantées avec une prothèse PIP, selon le président de la société Jean-Luc Nizet, interrogé samedi dans Le Soir.
« Mais nous ne savons pas s’il s’agit d’un chiffre proche du total ou encore partiel« , souligne-t-il.
Officiellement, trois Belges ont signalé, à l’Agence de surveillance des produits de santé, une rupture de prothèse et une autre a procédé à un retrait préventif.
Une adresse mail a été mise en place pour les patientes qui sont concernées par ces prothèses: info@rbs-ps.org
La firme française PIP au utilisé du silicone destiné à un usage industriel. Depuis l’éclatement du scandale, l’AFMPS a interdit l’importation et la distribution des implants de la société PIP en Belgique. Les stocks existants ont été détruits.