Le cancer est une maladie vicieuse et meurtrière. Chaque année, elle emporte des millions de vies et rien qu’en 2018, selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), près de 10 millions de personnes ont perdu la vie à cause de lui. Mais tout espoir de vaincre ce fléau n’est pas perdu. En effet, des chercheurs de l’Université de Cardiff au pays de Galles ont découvert une cellule immunitaire qui posséderait des facultés anti-cancer.
Baptisée cellule « T », celle-ci, selon les scientifiques, dont l’étude a été publiée dans la revue Nature Immunology, possède un récepteur particulier permettant au lymphocyte T – une composante du code génétique – de se fixer sur les cellules cancéreuses et, surtout, de les détruire. Plus encore : grâce son récepteur, la cellule T ne s’attaque pas aux cellules saines.
La découverte de cette cellule a été un pur hasard. « C’était une découverte fortuite et personne ne savait qu’une telle cellule pouvait exister », a déclaré l’auteur principal de l’étude, le Professeur Andrew Sewell, au The Telegraph. Cette découverte a été faite lorsque l’équipe de scientifiques travaillaient sur les cellules immunitaires capables de combattre les bactéries.
Cela ouvre, de ce fait, la voie vers un possible traitement du cancer. » C’est une percée dans le traitement de la maladie », selon les propos du Professeur Sewell, qui indique que la cellule « T » serait même capable de combattre toutes les cellules cancéreuses : poumons, sang, peau, côlon, prostate, os, ovaire, rein, utérus.
La découverte, poursuit le Professeur, ouvre effectivement la voie vers un traitement contre le cancer, qui précise qu’une seule cellule « T » est capable de combattre plusieurs types de cancers.
La prochaine étape, désormais, consiste à envisager des essais cliniques sur des patients humains. « Il reste beaucoup d’obstacles à franchir. Toutefois, si les tests sont concluants, ce nouveau traitement pourra être appliqué à des patients dans quelques années », a encore indiqué le Professeur Adrew Sewell.