Comment vivre sereinement son quotidien en confinement avec la sophrologie ?
Et si ce confinement était l’occasion de nous centrer sur nous et sur l’instant : Apprendre à savourer chaque instant !
« La vie, c’est toujours maintenant » dit Eckart Tolle : tout ce qui arrive se réalise au présent :je suis à la maison aujourd’hui car telle est l’obligation, il ne sert à rien de retourner à ce qui était hier, et toutes les projetions sur le futur ne peuvent être qu’hypothétiques.
Comment vivre sereinement son quotidien à la maison ?
Je vous propose ici un exercice de sophrologie, très efficace pour transformer le confinement en un bulle de bien être.
1. S’installer dans son ancrage,
Les pieds posés fermement sur le sol, je prends conscience des différentes tensions corporelles :
Le dos est-il tendu ? les épaules sont-elles relevées ? les mâchoires sont-elles serrées ? le front est-il plissé ?
On doit détendre, lisser, activer nos capacités sensorielles : la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher, le goût afin de se sentir dans l’instant.
Le maitre mot étant de ne pas laisser le mental partir….
2. Sentir sa respiration,
Elle permet de se connecter au présent.
Elle est notre élément vital, à l’origine de notre vie.
On peut la moduler : ouvrir la poitrine à l’expire pour libérer la pression thoracique et revenir à soi.
3. Prendre du recul,
Quelles sont mes valeurs ? Qui sont les personnes importantes pour moi ? Pour qui suis-je important(e) ?…
Dans ce temps imposé où je dois mettre à l’arrêt toutes mes activités habituelles, n’y a-t-il pas une occasion de m’apercevoir que j’aime : cuisiner, lire, jouer de la musique, peindre ; écrire (des articles par exemple) ?
N’est-il pas possible de jouer davantage avec les enfants ? De communiquer autrement ?
Et si cette période difficile était l’occasion de nous montrer humble devant notre idée du bonheur ?
Au-delà de l’argent, des biens matériels, des vacances…
Le plus important n’est-il pas : LA SANTE ?
Cela nous paraissait si évident que nous l’aurions presque oubliée !
4. Apprendre à se connaitre,
« Connais-toi toi-même » (Socrate) !
Et si cette période était l’occasion de devenir vrai avec nous mème.
Devenir authentique : « Je est un autre » proclamait Rimbaud, ne plus se cacher derrière des rôles, des faux semblant, prendre un nouveau départ : ne plus répondre aux attentes des autres, mais avancer sur son propre chemin.
Levez les causes intérieures que sont vont peurs !
Vous avez peut-être subi des pressions extérieures et vous avez accepté de les entériner.
Et si cette occasion était le moment de chercher à agir différemment, non plus par gentillesse, par obligation, mais pour être en accord avec vous-même et vos désirs profonds.
Cessez de dire et de penser : « Je n’y arriverai jamais », se laver des injonctions reçues par les maitres que sont les parents et les professeurs.
Ecoutez votre petite voix intérieure, faites-lui confiance et délestez-vous de vos doutes, de vos poids.
Vous pouvez, à cette occasion, imaginer la belle flambée d’un feu de cheminée les absorbant et les réduisant en cendres.
5. Apprendre à s’aimer,
Le plus compliqué ……bien souvent !
Il n’est pas question de se regarder devant la glace et d’aimer son image…mais d’aimer la personne que vous êtes avec vos qualités et vos défauts.
Se souvenir de ses réussites qu’elles soient grandes ou petites peu importe, elles vous réjouissent et vous font grandir…il fait bon s’y réchauffer et, en cette période anxiogène cela fait du bien !
Apprenez à faire la paix avec vous même…l’être humain est imparfait et vous êtes comme tout le monde : avec des failles ; les accepter, en faire une force est possible !
Le confinement est peut-être l’occasion de se projeter dans un nouveau miroir, ainsi vous pourrez imaginer le créer avec deux mains croisées face à vous et vous projeter dans une autre image de vous-même, celle que vous aimez !
Apprenez à vous rassurer ; à être bienveillant avec vous-même :
Il y a quelques temps auriez vous pu imaginer une telle situation ?
Confiné(e) chez vous, obligé(e) de rester enfermer à la maison avec tout ce que cela entraine de privations, de peurs…et finalement voilà …encore un jour de passé…un jour de moins…un petit pas vers la liberté bientôt retrouvée !
5. Apprenez à dédramatiser !
Nous sommes loin, heureusement, de ce qui a été vécu en temps de guerre……alors n’oublions pas de rire, de parler avec nos proches, de regarder tout ce qui nous fait du bien ….
Cette période difficile est le moment de mettre en application la célèbre maxime D’André Maurois :
« Le bonheur est une décision que nous prenons d’être heureux quoi qu’il arrive ».
Anceline Sidlovski sophrologue