Frottis, mammographie: à quel rythme faut-il effectuer ces dépistages ?
La visite chez le gynécologue est à ne pas négliger notamment dans le cadre des dépistages réguliers recommandés par la Santé publique.
C’est-à-dire le frottis pour dépister le cancer du col de l’utérus, et la mammographie dans le cas du cancer du sein.
La visite chez le gynécologue est à ne pas négliger notamment dans le cadre des dépistages
réguliers recommandés par la Santé publique. C’est-à-dire le frottis pour dépister le cancer du
col de l’utérus, et la mammographie dans le cas du cancer du sein.
Il est conseillé aux femmes âgées de 25 à 65 ans d’effectuer un frottis tous les trois ans, c’est
d’ailleurs à ce rythme que l’examen est intégralement remboursé (donc pas de ticket modérateur
à payer) par l’assurance obligatoire soins de santé depuis 2013 (au lieu de tous les deux ans auparavant).
Laurette Onkelinx, à l’époque ministre de la Santé, avait alors expliqué que «ce dépistage permet
d’éviter jusqu’à 1.400 nouveaux cancers». Le frottis permet en effet de détecter les prémices de
futures lésions cancéreuses et de les traiter rapidement. A noter que 70% des femmes wallonnes
vont une fois tous les trois ans chez le gynécologue.
La mammographie de contrôle est, elle, préconisée tous les deux ans chez les femmes entre 50 et 69 ans, pour lesquelles elle est gratuite dans le cadre
de la campagne «mammotest» (terme exact à utiliser pour le remboursement). Plus d’infos sur : www.lemammotest.be.
En-dehors de ces dépistages, le bon rythme pour consulter un gynécologue est vraiment individuel: «La fréquence dépend de chaque femme. Il est
important d’y aller quand on en a besoin, qu’il s’agisse de contraception, de douleurs de règles ou encore de surveillance des infections sexuellement
transmissibles (IST). Et, bien sûr, pour le suivi de grossesse», rappelle Xénia Maszowez.