L’accompagnement des proches d’un patient sous sédation
L’accompagnement des proches d’un patient sous sédation
Le désarroi des proches d’un patient sous sédation peut être intense. Ils ont besoin d’être soutenus au moment de l’induction et durant tout le temps de la sédation.
Le soutien repose sur des rencontres systématiques et fréquentes avec les proches, avec une attention particulière donnée à :
• une écoute bienveillante de leur ressenti, de leurs craintes et de leurs difficultés (p.ex. craintes de voir la souffrance réapparaitre, perte de sens dans l’accompagnement au patient, manque d’échanges avec le malade, peur d’une accélération de la fin de vie), dans le plus grand respect des particularités individuelles ou culturelles ;
• une information leur permettant de comprendre la situation (contexte médical, pronostic vital, caractère réfractaire et insupportable de la souffrance), l’objectif de la sédation, ses risques, les conditions de sa mise en œuvre, son déroulement, la façon dont ses effets sont évalués et les mesures qui seront prises s’il y a récurrence de la souffrance, les modifications de l’état clinique, les changements de traitement ;
• la possibilité pour les proches d’être présents, de poser des gestes porteurs de sens et de participer, s’ils le souhaitent, aux soins d’hygiène et à la surveillance des symptômes.