Le cancer reste la maladie dont on a le plus peur
Pour le grand public, le cancer reste le problème de santé le plus préoccupant, révèle ce sondage, menée à l’Université de Cambridge. Avec une préoccupation par-dessus tout, sa détection tardive avec 55 % des personnes espérant de futurs progrès en matière de dépistage. Et avec une adhésion massive aux nouvelles technologies, le public soutenant l’utilisation de l’intelligence artificielle pour lutter contre le cancer.
Une grande partie des personnes interrogées soit 43 % reconnaissent également l’importance de la recherche sur le cancer, pour faire progresser sa prise en charge et le rôle clé que les universités peuvent jouer dans le développement de nouveaux traitements et finalement, dans l’augmentation de la survie et la réduction des décès.
Le cancer, une maladie qui fait toujours peur
Les 2 tiers des personnes interrogées se déclarent ainsi très ou globalement inquiètes à l’idée d’apprendre qu’elles sont atteintes de la maladie ce qui constitue un taux de préoccupation plus élevé que pour toute autre maladie, y compris la démence ou un événement cardiaque.
Le sondage, réalisé auprès de 2.000 participants rappelle qu’en dépit des progrès considérables accomplis dans le diagnostic, le traitement et la récupération de ce groupe de maladies, révèle la persistance des inquiétudes et des peurs, face à un diagnostic de cancer :
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la préoccupation majeure, pour 70 % des personnes interrogées, reste celle d’un diagnostic trop tardif,
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suivie de l’impact possible de la maladie, aussi sur la famille et les proches (52 %) ;
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61 % s’inquiètent que le type de cancer soit bien traitable, soulignant une fois de plus l’importance de la détection précoce ;
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un tiers des personnes interrogées (32 %) se déclarent rassurées par la recherche : 43 % pensent que la recherche sur le cancer dans les universités aura un impact important sur la réduction des décès.
Quels souhaits ? 55 % des personnes interrogées répondent « être capable de détecter et de traiter les cancers suffisamment tôt pour que personne ne meure de la maladie ». Seule l’élimination de la pauvreté, souhaitée par 23 % des personnes interrogées, se rapproche un peu de ce résultat, qui arrivent bien devant l’éradication de maladies telles que le paludisme.
« Le cancer touche 1 personne sur 2 directement ou dans son entourage et suscite la peur chez les patients et leurs familles »,
résume l’auteur principal, le professeur Richard Gilbertson, directeur du Cancer Research UK Cambridge Center : « Les gens s’inquiètent toujours de l’efficacité des traitements, de leurs effets secondaires et de l’annonce du diagnostic pour leur famille ».
L’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) pour améliorer le diagnostic et le traitement du cancer emporte l’adhésion d’une écrasante majorité de répondants, 55 % pensant que l’IA va permettre d’accélérer la recherche de nouveaux traitements, 47 % le diagnostic et 41 % la décision thérapeutique. Ici, les chercheurs confirment que l’IA permet de prédire comment les patients vont répondre à un traitement, de commencer le traitement plus tôt, de mieux cibler les cancers difficiles à traiter et même de dépister certains cancers qui restaient difficile à diagnostiquer.
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