Mammographie : comment a-t-elle changé le paysage du cancer du sein ?
À retenir
- L’introduction du dépistage mammographique en 1982 a été associée à une incidence accrue du cancer du sein, un passage à un stade plus précoce lors du diagnostic et une survie améliorée.
Pourquoi est-ce important ?
- Le dépistage mammographique a contribué à la réduction de 34 % de la mortalité du cancer du sein entre 1990 et 2013.
Conception de l’étude
- Étude de tous les cas de cancer du sein du registre sur le cancer Surveillance, épidémiologie et résultats finaux (Surveillance, Epidemiology and End Results, SEER) (1973-2013).
- Les critères d’évaluation comprennent l’incidence du cancer du sein, la mortalité et le stade lors du diagnostic.
- Les résultats sont divisés en 3 périodes : période de présélection (avant 1982), période transitionnelle (1983-1990) et période après sélection (1991-2013).
- Financement : aucune source n’a été communiquée.
Principaux résultats
- L’incidence de cancer du sein a augmenté de 4 % par an entre 1982 et 1986, puis a augmenté en moindre mesure pendant la période après sélection jusqu’à 1999, année pendant laquelle les taux ajustés selon l’âge étaient de 141,4/100 000 ; ce taux est ensuite passé à 127/100 000.
- Entre 1982 et 1991, le taux de cancer du sein localisé (sans atteinte ganglionnaire) est passé de 80 à 130/100 000, et le taux de carcinome canalaire in situ est passé de < 5 à > 30/100 000, ce qui indique un passage à un stade plus précoce lors du diagnostic.
- La mortalité du cancer du sein était stable entre 1973 et 1990, à hauteur de 55 cas/100 000. En 1991, les taux de mortalité ont commencé à baisser de 1 %-2 % par an.
Limites
- Conception d’étude écologique.