À l’occasion d’Octobre Rose, mois dédié à la lutte contre cette maladie, Jean-Bernard Fabre insiste sur l’importance de rester actif même pendant la chimiothérapie. Contrairement aux idées reçues, l’exercice physique, bien encadré, améliore la qualité de vie et augmente les chances de survie des patients.

Les bienfaits de l’activité physique pendant un traitement

De nombreuses études démontrent que l’activité physique, bien que souvent sous-estimée en phase de traitement, joue un rôle clé. Une méta-analyse de 2022 basée sur plus de 16 000 études a révélé que l’exercice agit sur trois piliers essentiels pour les patients atteints de cancer du sein :

1. Santé cardio-respiratoire : les exercices d’endurance, tels que la marche ou le vélo, renforcent le système cardiovasculaire.

2. Force et aptitudes fonctionnelles : un travail modéré de renforcement musculaire, bien adapté, permet de regagner de la force et d’améliorer les gestes du quotidien.

3. Qualité de vie : l’activité physique réduit la fatigue, favorise un meilleur moral et une meilleure tolérance aux traitements.

Une activité adaptée et encadrée

Bien sûr, il ne s’agit pas de faire n’importe quel sport. Jean-Bernard Fabre insiste sur l’importance d’un encadrement personnalisé. Chaque programme doit être conçu pour combiner des exercices d’endurance et de renforcement musculaire, tout en respectant les capacités du patient.

Ce type d’entraînement sur-mesure permet non seulement de limiter la fatigue mais aussi d’optimiser les bienfaits du traitement.

L’idée selon laquelle les personnes sous traitement pour un cancer doivent éviter l’activité physique est aujourd’hui dépassée. Des preuves solides montrent qu’une activité adaptée contribue à améliorer la santé globale, la qualité de vie et même la survie des patients.

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