Une nouvelle avancée dans le traitement des patientes souffrant de lymphœdème
Le lymphœdème, souvent appelé bras ou jambe gonflé(e), peut être congénital ou résulter d’un traitement chirurgical contre le cancer, une radiothérapie ou une infection, explique l’hôpital.
L’équipe de chirurgie plastique et reconstructive de l’UZ Brussel dirigée par le professeur Moustapha Hamdi est devenue, mercredi, la première au monde à avoir pratiqué une greffe de ganglions lymphatiques entièrement robotisée sur une patiente souffrant d’un lymphœdème après une opération du cancer du sein, indique l’hôpital universitaire vendredi.
LE lymphœdème, souvent appelé bras ou jambe gonflé(e), peut être congénital ou résulter d’un traitement chirurgical contre le cancer, une radiothérapie ou une infection, explique l’hôpital. Cette affection se caractérise par une accumulation de liquide lymphatique dans le tissu conjonctif, ce qui entraîne un gonflement. Jusqu’à 30 % des patientes atteintes d’un cancer du sein en souffrent, souligne l’UZ Brussel.
Mercredi, l»équipe a utilisé un premier robot chirurgical pour retirer un morceau du pli péritonéal au niveau de l’estomac de la patiente pour le transplanter ensuite dans son aisselle à l’aide d’un autre appareil de microchirurgie, permettant ainsi de drainer la lymphe du bras, détaille l’hôpital.
«Le grand avantage de cette approche est qu’elle est beaucoup moins invas.ive pour le patient, ce qui se traduit par une diminution de la douleur et un raccourcissement du séjour à l’hôpital. En outre, les chirurgiens peuvent opérer avec une beaucoup plus grande précision qu’avec la chirurgie classique», note l’établissement hospitalier.
Cette procédure vise également à prévenir un futur gonflement du bras, précise le professeur Hamdi.
En 2018, l’UZ Brussel avait été le premier hôpital européen à réaliser une greffe de ganglions lymphatiques assistée par robot. Une équipe multidisciplinaire, déjà dirigée par le professeur Moustapha Hamdi, avait alors pu retirer des ganglions lymphatiques de l’abdomen pour les greffer dans l’aisselle.
En 2023, ajoute l’hôpital, l’équipe a franchi une nouvelle étape en mettant en service un robot pour la microchirurgie et la «supermicrochirurgie», également pour le traitement du lymphœdème, en reliant les vaisseaux lymphatiques et les veines
Le soir