Les troubles alimentaires

Les troubles alimentaires

L’alimentation d’une personne traitée pour un cancer peut être considérablement transformée.

Ces troubles peuvent être liés au cancer lui-même et à sa localisation, aux effets secondaires des traitements, mais aussi au stress et aux changements de rythme de vie.

Parfois douloureux, ils peuvent causer des difficultés pour consommer les aliments et affecter considérablement le quotidien des patients. Ces modifications peuvent avoir un impact sur l’état général du patient, tant physique que psychologique.

Pourtant, il est essentiel de conserver une bonne alimentation malgré les effets secondaires. L’organisme a besoin d’un apport calorique suffisant pour maintenir un bon état nutritionnel et combattre la maladie. Le poids apparaît alors comme l’un des indicateurs importants qu’il est absolument nécessaire de contrôler tout au long de la maladie. Afin de bien contrôler son poids, il est important de connaître son poids de « forme », c’est-à-dire celui dans lequel on se sent bien.

Pour aider à conserver ce poids, il faut privilégier qualité et équilibre nutritionnel, mais aussi plaisir de bien manger.

En cas de très faible appétit, chaque bouchée compte ! Préférez les petits volumes fortement caloriques comme les amandes, le jaune d’œuf, le gruyère. N’hésitez pas à enrichir l’apport calorique de vos aliments, par exemple en ajoutant du miel à une compote de pommes ou de la crème dans vos plats. Vous devez manger utile. Privilégiez les aliments et boissons riches en protéines et en calories. Pensez aux protéines végétales (céréales, cacahuètes, amandes, tofu…) qui vous seront utiles en cas de perte d’appétit et peuvent venir compenser les protéines animales.

Les nausées et les situations d’inconfort sont intensifiées lorsque l’estomac est vide. Il est recommandé de manger en plusieurs fois et en petite quantité, même en présence de nausées. L’estomac aura tendance à moins facilement rejeter les aliments lorsqu’il est lesté.

La perte d’appétit peut être attribuée aux traitements, à leurs effets secondaires, à la douleur, à l’anxiété ou à la maladie elle-même.

Les thérapies peuvent endommager les muqueuses de la bouche et du nez, provoquant une altération du goût et de l’odorat. Les aliments deviennent repoussants ou «écœurants», ce qui peut perturber l’alimentation des patients. De même, les nausées et les troubles digestifs peuvent causer la perte de l’appétit. Il est pourtant primordial de maintenir l’organisme dans un bon état nutritionnel. Il faut donc trouver, dans la mesure du possible, des solutions pour contourner ces effets et continuer de s’alimenter « le plus normalement possible», c’est-à-dire répondre aux besoins énergétiques de l’organisme.

Prenez le temps de penser à vos courses et anticipez la préparation de vos repas. Mangez à table et dressez vos assiettes. Il est conseillé de pouvoir voir les aliments afin d’identifier leur goût. Évitez donc de dénaturer la présentation des aliments, pour cela évitez de les brasser ou de les mixer.

Une activité physique modérée telle que la marche permet généralement de stimuler l’appétit. De plus, sa pratique régulière procure du bien-être et permet de lutter contre la sédentarité.

 

 

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