J’ai un cancer
Un cancer du sein est composé d’une masse de cellules anormales (tumeur) qui se multiplient de façon anarchique.
Des cellules cancéreuses peuvent s’échapper de la tumeur d’origine. Elles peuvent ensuite s’installer dans d’autres organes, à distance, pour y former des métastases. Ces métastases sont constituées de cellules cancéreuses provenant de la tumeur d’origine dans le sein. Elles doivent donc être traitées comme un cancer du sein.
Un mélanome est l’une des formes du cancer de la peau. Il se développe au départ des mélanocytes ou cellules pigmentaires.
Contrairement à la plupart des autres cancers de la peau, le mélanome peut rapidement devenir invasif. Des cellules cancéreuses s’échappent alors de la tumeur d’origine. Elles peuvent ensuite s’installer dans d’autres organes, à distance, pour y former des métastases. Ces métastases sont constituées de cellules cancéreuses provenant du mélanome d’origine. Elles doivent donc être traitées comme un mélanome.
Un cancer de la prostate est composé d’une masse de cellules anormales (tumeur) qui se multiplient de façon anarchique.
Dans la majorité des cas, les cancers de la prostate se développent très lentement. Il faut habituellement une dizaine d’années avant qu’ils ne causent des symptômes. Toutefois, certains cancers de la prostate peuvent évoluer plus rapidement.
Lorsque la tumeur progresse, elle peut envahir les organes en contact direct avec la prostate comme les vésicules séminales, la vessie ou le rectum (partie terminale du gros intestin). Les cellules cancéreuses peuvent aussi s’échapper de la prostate et coloniser d’autres organes plus distants comme les ganglions lymphatiques, les os ou, plus rarement, le foie, les poumons. Elles y forment des tumeurs secondaires appelées métastases. Comme celles-ci proviennent de la prostate, elles doivent être traitées de la même manière que le cancer de la prostate.
Un cancer colorectal (ou cancer du gros intestin) est composé d’une masse de cellules anormales (tumeur) qui se multiplient de façon anarchique.
Des cellules cancéreuses peuvent s’échapper de la tumeur d’origine. Elles peuvent ensuite s’installer dans d’autres organes, à distance (foie, poumons…), pour y former des métastases.
Ces métastases sont constituées de cellules cancéreuses venant de l’intestin. Elles doivent donc être traitées comme un cancer de l’intestin.
Un cancer du poumon (cancer primitif du poumon) est composé d’une masse (tumeur) de cellules anormales qui se multiplient de façon anarchique.
Ce cancer commence presque toujours au niveau des cellules qui tapissent les bronches ou bronchioles, c’est pourquoi il est aussi appelé “cancer bronchique”. Il se développe plus rarement au niveau des cellules qui tapissent les alvéoles pulmonaires. En continuant sa progression, ce cancer peut envahir de proche en proche les organes voisins du poumon comme la plèvre (membrane qui entoure les poumons) ou le péricarde (membrane qui entoure le cœur).
Des cellules cancéreuses peuvent s’échapper de la tumeur d’origine et s’installer dans les ganglions lymphatiques qui drainent les poumons. Lorsque les cellules cancéreuses s’échappent via les vaisseaux sanguins, elles peuvent coloniser d’autres organes à distance et y former des métastases (ganglions, foie, os, cerveau, surrénale…).
Ces métastases sont constituées de cellules cancéreuses venant du poumon. Elles doivent donc être traitées comme un cancer du poumon.
Des métastases peuvent se développer dans les poumons, provenant d’une autre tumeur. Il ne s’agit pas d’un cancer du poumon et elles seront traitées comme le cancer d’origine (le sein par exemple).
Un cancer de l’œsophage est composé d’une masse de cellules anormales (tumeur) qui se multiplient de façon anarchique.
Des cellules cancéreuses peuvent envahir d’autres tissus de proche en proche ou s’échapper de la tumeur d’origine. Elles vont alors coloniser les ganglions lymphatiques au niveau du cou, ou d’autres organes à distance (estomac, poumon, foie…) pour y former des métastases. Ces métastases sont constituées de cellules cancéreuses venant de la tumeur de l’œsophage. Elles doivent donc être traitées comme un cancer de l’œsophage.
Un cancer du col de l’utérus est composé d’une masse (tumeur) de cellules anormales qui se multiplient de façon anarchique.
La tumeur peut s’étendre en surface dans la muqueuse, ou en profondeur. En continuant sa progression, ce cancer peut envahir de proche en proche les organes voisins comme le vagin, le corps de l’utérus, la vessie, le rectum.
Des cellules cancéreuses peuvent s’échapper de la tumeur d’origine par les vaisseaux lymphatiques et envahir les ganglions, ou par les vaisseaux sanguins et coloniser d’autres organes à distance (foie, poumons, os) pour y former des métastases. Ces métastases sont constituées de cellules cancéreuses venant du col de l’utérus. Elles doivent donc être traitées comme un cancer du col de l’utérus.
Un cancer du pancréas est composé d’une masse de cellules anormales (tumeur) qui se multiplient de façon anarchique. En grossissant, la tumeur peut perturber le fonctionnement du pancréas, comprimer les organes voisins (voies biliaires), envahir les vaisseaux sanguins et lymphatiques ainsi que les organes avoisinants comme le foie.
Des cellules cancéreuses peuvent s’échapper de la tumeur d’origine. Elles vont alors coloniser d’autres organes à distance (foie, péritoine…) pour y former des métastases. Ces métastases sont constituées de cellules cancéreuses venant de la tumeur pancréatique. Elles doivent donc être traitées comme un cancer du pancréas.