Ces derniers mots de patients que les médecins n’oublieront jamais

Soigner un patient, c’est souvent l’aider à aller mieux. Mais parfois, c’est aussi l’accompagner dans la maladie… jusqu’au dernier souffle. Les médecins et soignants, en particulier en soins palliatifs, sont ainsi les témoins privilégiés — et parfois bouleversés — des derniers mots ou gestes d
Certains derniers mots bouleversent par leur simplicité et leur désespoir. Un médecin raconte ainsi l’histoire d’une patiente en détresse respiratoire. Juste avant d’être plongée dans l’inconscience pour être intubée, cette femme âgée l’a regardé droit dans les yeux et l’a supplié : « Ne me laissez pas mourir. »
Elle est décédée dans la nuit. Une phrase lourde de culpabilité pour ce médecin qui ne l’a jamais oubliée.
L’innocence face à la gravité
Parfois, les patients n’ont pas pleinement conscience de la gravité de leur état. Un urgentiste se souvient d’un adolescent de 16 ans, touché par balle, probablement atteint à l’aorte — l’artère principale du corps humain. Dans son extrême innocence, le jeune garçon s’est contenté de lui dire : « J’ai mal au ventre, monsieur. »
Un souvenir qui hante encore le soignant : « Il ne réalisait pas ce qui allait lui arriver. Je ne l’oublierai jamais. »
Les paroles mystérieuses et mystiques
Plusieurs soignants témoignent aussi de propos étranges, prononcés à l’approche de la mort. Comme ce patient qui a dit à son médecin, avec une étrange sérénité : « Je vois la mort se tenir derrière vous. »
D’autres racontent que certains patients affirment apercevoir des proches disparus, des anges ou des présences rassurantes dans leur chambre, juste avant de partir.
Ceux qui partent en paix
Heureusement, tous les derniers mots ne sont pas empreints d’angoisse. Beaucoup traduisent une acceptation apaisée de la mort.
« Un jour, un patient m’a regardé calmement et m’a dit : « Je sais que vous essayez de m’aider, mais je vais mourir aujourd’hui. J’ai fait la paix avec ça, et vous ne pouvez rien y changer. » »
Des mots qui résonnent comme un ultime apaisement pour les soignants.
Et bien souvent… un simple « Je t’aime »
Enfin, lorsqu’ils en ont la force, beaucoup de patients choisissent de partir en exprimant l’amour qu’ils portent à leurs proches : leur famille, leur conjoint, leurs enfants.
Les derniers mots les plus fréquents restent des « Je t’aime », des « Tout va bien », comme un dernier geste de réconfort à ceux qui restent.
Certains murmurent aussi le nom de leurs parents disparus, ou d’un être cher qu’ils espèrent retrouver de l’autre côté.