Cancer de la prostate.
Les principaux facteurs de risques que sont l’âge, les antécédents familiaux et l’origine ethnique ne sont pas contrôlables.
Il n’y a donc pas de mesures générales validées qui permettraient de réduire les risques de cancer de la prostate.
En cas d’exposition professionnelle aux pesticides, au cadmium et aux hydrocarbures polycycliques aromatiques, il est bien entendu recommandé d’appliquer les mesures de protection nécessaires lors de la manipulation et de l’utilisation de ces produits.
Pour la prévention des cancers en général, il est conseillé d’adopter des habitudes de vie saines et équilibrées.
A savoir :
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- ne pas fumer ou arrêter de fumer
- éviter le surpoids
- avoir une alimentation équilibrée, riche en légumes et en fruits avec peu de graisses animales, limiter la consommation de viande rouge et éviter les viandes transformées
- faire de l’exercice physique : 30 à 60 minutes d’activité physique d’intensité modérée à élevée par jour
- limiter la consommation d’alcool (tous types confondus) à un verre par jour au total (avec quelques jours par semaine sans alcool)
- limiter l’exposition aux ultraviolets
cancer de la prostate ?
Seuls les hommes ayant plusieurs cas de cancer de la prostate dans leur famille proche (un père, un oncle paternel, un frère ou un fils) se verront conseiller un dépistage systématique.
Pour tous les autres, il convient, à partir de la cinquantaine, d’évaluer avec leur médecin les avantages et inconvénients possibles de ce dépistage. La décision se prendra au cas par cas, après avoir bien compris les avantages et inconvénients potentiels du dépistage et de l’absence de dépistage.
Les progrès des techniques de dépistage et de la caractérisation des cancers de la prostate (meilleure prévision du devenir des petits cancers prostatiques) feront probablement évoluer la pratique de ce dépistage dans les années qui viennent.
Symptômes
Le cancer de la prostate ne s’accompagne pas de symptômes ou signes spécifiques.
Généralement, la maladie passe inaperçue pendant de nombreuses années.
La tumeur doit avoir atteint un certain volume pour se manifester, principalement par une compression des voies urinaires (urètre).
Les symptômes suivants peuvent alors apparaître :
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- jet d’urine plus faible ou interrompu
- difficulté d’uriner
- fuites urinaires
- besoin plus fréquent d’uriner même pendant la nuit
- sensation de douleur ou de brûlure lorsqu’on urine
- urines troubles ou contenant du sang
- éjaculation douloureuse
- difficulté à avoir une érection
De telles perturbations sont fréquentes chez les hommes âgés. Souvent, elles sont la conséquence d’un adénome prostatique (adénome bénin) qui n’est ni un cancer, ni un facteur de risque du cancer de la prostate. Si vous constatez un ou plusieurs de ces symptômes, consultez votre médecin.
Lorsque la tumeur envahit des organes à proximité ou à distance de la prostate, d’autres symptômes peuvent se manifester comme :
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- des douleurs sourdes dans le bas-ventre ou le bas du dos
- une irritation du rectum (partie terminale du gros intestin juste avant l’anus)
- un œdème (gonflement) au niveau d’une jambe ou de la verge (si le système lymphatique est touché)
- une fracture osseuse spontanée ou des douleurs osseuses (si métastases dans les os)
Dépistage et diagnostic
En savoir plus sur les examens de diagnostic d’un cancer de la prostate :
Traitements
Pour chaque cancer de la prostate, différentes stratégies de traitement sont envisageables. Le choix sera fait en fonction des préférences du patient. Pour qu’il puisse faire ce choix, l’équipe soignante aura au préalable expliqué au malade les avantages et inconvénients possibles de chaque stratégie, en ce compris les risques d’effets secondaires à court et long terme.
Ainsi, par exemple, lorsqu’un cancer prostatique de petite taille, asymptomatique et de faible agressivité est découvert chez un patient très âgé, la meilleure solution est parfois de ne pas le traiter. En effet, les traitements s’accompagnent rapidement d’effets secondaires qui risquent de diminuer la qualité de vie, alors que le cancer peut ne jamais se manifester par des symptômes du vivant de la personne.
Un traitement ne sera proposé que lors de l’apparition éventuelle de symptômes.
La surveillance active
En cas de cancer de la prostate peu agressif chez un patient en âge de recevoir un traitement curatif (voir ci-dessous), il peut être décidé de pratiquer la “surveillance active”.
Elle consiste à consulter régulièrement son médecin. Celui-ci suivra à intervalles réguliers l’évolution du taux de PSA dans la prise de sang et pratiquera un toucher rectal afin de détecter une modification de la prostate. Il faudra également réaliser à plusieurs reprises des contrôles par imagerie médicale et biopsies pour vérifier que le cancer reste stable. Si le médecin constate que la maladie évolue, un traitement curatif pourra alors être proposé.
Les principaux traitements curatifs sont :
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- la chirurgie
- la radiothérapie
Ils visent à guérir définitivement le cancer.
La chirurgie ou la radiothérapie peuvent être complétés par une hormonothérapie adjuvante.
Dans certains cas, des traitements locaux par ultrasons ou par cryothérapie peuvent être envisagés.
L’hormonothérapie est le principal traitement palliatif du cancer de la prostate. Elle a pour but de ralentir fortement la maladie et de soulager le patient des symptômes.
La chimiothérapie palliative est également une option dans certains cas.
En savoir plus sur les traitements du cancer de la prostate :